New regulations MIFID2-PRIIPs : Asset Managers prepare for impact (article in French, in Option Finance)

01/06/2018

 

Extrait de l’article du 30/04/2018 consultable sur le site   Option Finance

 

Des méthodologies à préciser

(…) les reportings doivent encore être améliorés. «Dans la mesure où le régulateur n’a pas toujours bien explicité toutes ses demandes, certaines méthodologies de calcul doivent encore être affinées, souligne Pierre Oger, Group Product Manager – Fund Administration chez Caceis. En ce qui concerne plus particulièrement Priips, les sociétés de gestion souhaitaient être prêtes rapidement au 1er janvier pour pouvoir envoyer des données aux compagnies d’assurance qui menaçaient dans le cas contraire de ne plus les référencer dans leurs contrats d’assurance vie. Pour autant, les chiffrages envoyés en termes de performance ou de frais n’étaient pas toujours pertinents.»

Un point de vue largement partagé par les prestataires des sociétés de gestion. «Dans le cadre de la mise en conformité vis-à-vis de la directive Mifid 2, les sociétés de gestion doivent encore s’accorder avec les réseaux sur la définition des produits et des profils clients, elles doivent également préciser le calcul des frais en distinguant notamment les frais ex ante et les frais ex post, les mesures d’impact en cas de chocs doivent aussi être affinées, détaille Nicolas Fournier, cofondateur de Sequantis. Les chantiers liés au règlement Priips sont souvent encore moins finalisés, les gérants n’ont souvent produit que des documents sommaires.»

 

PRIIPS : UN IMPACT DIRECT EN 2019

Le règlement Priips s’adresse plus particulièrement aux compagnies d’assurance afin que celles-ci soient soumises aux mêmes normes que les autres fournisseurs de produits d’investissement. Elles vont devoir dorénavant fournir un reporting (KID) normé à leur client. «Les compagnies d’assurance avaient le choix entre opter pour un KID générique pendant une période dérogatoire de deux ans, elles n’auront alors qu’un reporting par contrat à établir, ou fournir un KID par fonds, explique Nicolas Fournier, cofondateur de Sequantis. Les compagnies d’assurance françaises ont majoritairement choisi la première option.» Elles devront tout de même, au terme de cette période, fournir des reportings par fonds. A la même échéance, les sociétés de gestion devront donc avoir adapté leurs reportings, pour qu’ils répondent aux mêmes normes, afin de les mettre à la disposition des compagnies d’assurance.